lundi 4 septembre 2017

Mes lectures de l'été

Cela fait un petit moment que je n'ai rien publié sur le blog : Vacances d'été obligent :)
Mais la rentrée est là et du coup je reviens sur le devant de la scène ... tout du moins de mon blog !

Je n'ai jamais autant lu que cet été ... un besoin d'évasion peut être ?!

Voici un petit détails de mes lectures de cet été.

la vie devant soi de Romain GARY

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Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. 
Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive: Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort.

Une histoire à la fois dure et touchante. j'ai adoré l'écriture et le ton employé par l'auteur.
La parole de ce petit garçon donne tout son sens à ce roman. Le sujet est assez difficile mais le narrateur la rend attendrissante.
Des thèmes tel que la prostitution, la mort, la drogue, le racisme sont décrit avec la vision du jeune Momo. Sa relation avec Madame Rosa est vraiment très touchante.
C'est ma première lecture de Romain Gary et je ne regrette vraiment pas.
J'ai encore des tas de livres en attente, mais lorsque j'en aurai à nouveau le temps je tenterai une autre lecture du même auteur.


"Parce qu'on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer"

Oh la vache ! de David DUCHOVNY


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Vous connaissez Emma Bovary ? Voici sa cousine américaine, une adorable petite vache au destin tout aussi romanesque. Pour Elsie Bovary, le bonheur a toujours été dans le pré ? jusqu'au jour où elle comprend qu'elle est vouée à finir en steak haché. Flanquée de deux complices, Shlomo le cochon converti au judaïsme et Tom le dindon qui voulait voir Istanbul, Elsie, déterminée à éviter l'abattoir, se lance dans un rocambolesque projet de Grande Évasion.

Pour son premier roman, l'acteur David Duchovny détourne la fable animalière avec un toupet irrésistible. Best-seller aux États-Unis, Oh la vache !, signé par le plus célèbre chasseur d'aliens de toute l'histoire télévisée, est l'OVNI littéraire de l'année : une comédie aussi drôle et déjantée qu'un film Pixar, bourrée de clins d'oeil, politiquement incorrecte et moins candide qu'il n'y paraît, entre George Orwell et Tex Avery. David Duchovny écrivain ?Meuh non !Meuh si.


Quand j'ai vu ce livre en librairie, je me suis dis : "Mulder de Xfiles a écrit un bouquin ?!"
Et a ma grande surprise, cette histoire racontée par une vache, sur ses aventures périlleuses avec un cochon et un dindon pour avoir une vie meilleure et surtout une fin plus glorieuse que l’abattoir, était surprenante. Sur fond d'amitié, de religion, de réflexion sur la race humaine et sur le sort réservé aux animaux dans ce monde dominé par l'homme.

Des jeux de mots animaliers et des sous entendu d'actualité politique rythment cette histoire.
Un livre qui détend l'esprit mais qui donne à réfléchir sur de nombreux sujets.

Le premier jour du reste de ma vie de Virginie GRIMALDI


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Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : gâteaux, invités, décoration de l’appartement... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière qui fait le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde…

Un souffle de fraîcheur ! voilà ce que m'a apporté ce roman pendant mes vacances d'été.
Je ne connaissais pas encore l'écriture de Virginie GRIMALDI, mais j'ai adoré.
Des personnages attachants et drôles, une histoire légère ... rien de mieux pour se vider la tête.
Un roman simple mais efficace qui invite au voyage.


"Croyez-moi, l’amour peut frapper à tout âge, partout. Même quand on ne l’attend pas. Il serait dommage de lui tourner le dos. Nous allons tous au même endroit ; autant rendre le chemin plus heureux."

Tu comprendras quand tu sera plus grande de Virgnie GRIMALDI


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Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent : les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
« Un humour décapant, des personnages attachants et une profonde humanité.
En le refermant, on n’a qu’une envie : se délecter des petits bonheurs qu’offre la vie. »


Après ma première lecture du même auteur, je ne pouvais pas m’arrêter là !
Ce deuxième livre est encore plus drôle et plus rafraîchissant que le premier.
Quand Julia, le personnage principal, arrive dans la maison de retraite, on se demande ce qui va bien pouvoir se passer dans ce monde peu connu et qui semble si sinistre, celui des maisons de retraite.
J'ai passé un agréable moment avec tout les personnages hauts en couleur et leurs aventures à la fois simples et complexes.
Un roman qui met en avant cette période de la vie qui fait réfléchir et qui fait peur, celle de la vieillesse, de la perte d'autonomie et de la fin de vie.

"Tu sais, Papa, les souvenirs qui me manquent le plus, c'est ceux que l'on n'aura pas."

Le mère Coupable de Caroline FOURMENT


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La Mère coupable, c’est cet individu qui peut dans le même temps râler et faire des bisous, crier « Va dans ta chambre ! » et susurrer « Viens faire un câlin à Maman », qui hurle à mort quand l’ado fait couler l’eau trop longtemps, mais qui laisse la petite lumière allumée toute la nuit pour rassurer le petit dernier...
La Mère coupable, c’est vous, cette maman pleine de paradoxes inexplicables, qui tente de mener sa vie comme elle l’entend pour tordre le cou à la mère parfaite. Ajoutez-y un soupçon de crise de la quarantaine, quelques kilos en trop, un mari aimant mais souvent absent, un ex-petit ami qui refait surface, et une chanson d’amour des années 1980 qui vient interrompre la bande-son du quotidien de cette mère de famille perdue dans sa routine.
Sans jamais donner de leçon, l’auteure qui se cache derrière ce pseudo depuis la création de son blog croque avec humour et bienveillance la vie de famille #ensirotantunverredemojitopardi !


Comment dire ! Je ne pensais pas du tout lire une histoire comme cela quand j'ai acheté ce livre.
Je suis la page facebook de la mère coupable et du coup je me suis lancée dans la lecture de son roman.
La mère coupable et sa famille, qui sont mis en scène dans ce roman représentent toutes les familles que l'on peut croiser.
La mère coupable permet aux mamans de déculpabiliser grâce à son cynisme et son humour.

Personnellement je met une petite réserve sur cette histoire qui m'a laissée sur ma fin et qui manquait un peu de profondeur et de contenu.

"Je suis juste une maman bordel, pas un Power Ranger."


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